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02/08/2014

203 - 2011: année des manifestations bénies par les chefs d'États français, britannique, états-unien...

Texte écrit, les 21-23 juillet, revu le 2 août 2014.

 2011 : année des manifestations bénies par les chefs d’États français, britannique, états-unien… 

En 2010-2011, les hommes et femmes politiques français(es), britanniques, états-unien(ne)s, et les sionistes de tous poils, se prononçaient en faveur des manifestant(e)s en Tunisie, en Égypte, en Libye, en Syrie

…Jusqu’à faire chasser du pouvoir, le 14 janvier 2011, Zine el-Abidine Ben Ali, lequel avait remplacé, le 7 novembre 1987, Habib Bourguiba – valeureux combattant pour l’indépendance de son pays au grand dam des chefs d’État colonisateurs – et avait été élu et réélu depuis le 2 avril 1989 à la présidence de la République Tunisienne ;

…Jusqu’à faire chasser du pouvoir, le 11 février 2011, Hosni Moubarak, lequel avait succédé au traître à son pays et à la nation arabe, Anouar el Sadate, et avait été élu et réélu depuis le 14 octobre 1981 à la présidence de la République Arabe d’Égypte ;  

…Jusqu’à déclencher une guerre contre la Libye, sous le prétexte mensonger selon lequel le « dictateur Moammar Kadhafi » faisait tirer sur les manifestants et s’apprêtait à massacrer son peuple : pour les chefs d’États capitalistes qui, depuis des décennies, endettent les populations française, britannique, états-unienne pour des générations, il devenait urgent de détruire la GJALPS (Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste), État non capitaliste qui, en décembre 2010, était le pays le moins endetté de la planète, de massacrer ce peuple qui avait l’outrecuidance de se gouverner lui-même et de n’avoir rien à faire de la “démocratie” bourgeoise, et d’assassiner Muammar Gaddhafi, Guide révolutionnaire issu du peuple, qui détenait quelques secrets ;

…Jusqu’à aider militairement les opposants politiques qui, selon eux-elles, mouraient assassinés par la « dictature » de Bachar El Assad : mensonge pour détruire la Syrie, pour tuer ce peuple qui, en votant pour Bachar El Assad depuis le 10 juillet 2000, votait mal selon eux-selon elles, et pour tenter d’assassiner le président de la République Arabe Syrienne.

Mais au moment où il s’agissait pour les trois chefs d’État criminels, Nicolas Sarkozy, David Cameron, Barack Obama, esclaves des impérialistes sionistes, de faire la guerre contre les pays de l’Afrique du Nord et contre les pays arabes les plus développés, des manifestations, qui avaient lieu dans leurs propres pays, étaient durement réprimées, voire interdites

07/05/2014

202 - 8 mai 1945 : massacres français en Algérie

Texte écrit, le 7 mai 2014.

8 mai 1945 : massacres français en Algérie

     Le 8 mai 45, la France célébrait la victoire des Alliés sur le nazisme. Toute la France ? Une partie de la France regrettait de n’avoir pu s’allier à Hitler contre l’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques). D’ailleurs, c’est cette France-là, collaboratrice des nazis, qui était colonisatrice. Ainsi, ce jour, qui fut de soulagement pour une partie de la France, fut de défaite pour l’autre partie. Celle-ci, la France coloniale, n’hésitait pas à faire tirer sur le peuple algérien (sur ce qu’elle considérait être « son peuple ») causant la mort de 45.000 personnes.

     Les villes de Sétif, Guelma, Kherrata ont été ensanglantées ce jour là, justement. Mais une cinquantaine d'autres villes d’Algérie ont vécu les mêmes massacres perpétrés par des Français sous les ordres des autorités françaises. À propos du mois de mai, « El Moudjahid », paru aujourd’hui, écrit : « Il nous rappelle les 45.000 Algériens morts sous les balles, les bombardements d’avions, enterrés dans des fosses communes, ou brûlés dans un four à chaux d’Héliopolis près de Guelma. Leur crime ? Croire aux promesses de la France coloniale. En ce jour, du 8 mai 1945, les Algériens étaient victimes d’un génocide à ciel ouvert. Un massacre justifié, selon la presse coloniale, car « les manifestants portaient atteinte à l’ordre public ». » Pire, ils menaçaient… « la souveraineté française ». [El Moudjahid, 7 mai 2014, « Les massacres du 8 mai 1945 évoqués au Forum de la Mémoire d’El Moudjahid : Afin que nul n’oublie ».]

     Tiens donc ! Dans l’Algérie française de 1945, les manifestants qui réclamaient pacifiquement d’être respectés, troublaient « l’ordre public », alors qu’en 2010 et 2011, en Tunisie, en Égypte, en Libye, en Syrie, alors qu’en 2014, en Ukraine, les manifestant(e)s, qui attaquaient-qui attaquent les militaires, les policiers, les populations étaient-sont soutenu(e)s par les hommes et femmes politiques français(es) et anglo-saxon(ne)s (toutes politiques confondues)…

     À fermer les yeux sur les épisodes gênants de son Histoire, cela permet à une certaine France – celle qui prétend décider à la place des peuples souverains – de continuer à vouloir gérer les affaires de l’Afrique. Tant que les chefs des États occidentaux poursuivront, malgré leurs étiquettes (UMP=Union pour un Mouvement Populaire [sic], PS=Parti Socialiste [sic], etc.), une politique antipopulaire, antisocialiste, qu’ils vivront et feront vivre de l’exploitation d’une majorité d’êtres humains par une minorité… de rapaces, qu’ils mèneront entre eux une concurrence pour accaparer les richesses du continent africain en espérant imposer à ce continent, à la Syrie, à l'Iran, à l’Ukraine, à la Russie, à la Chine, etc., leur politique destructive de l’humanité, ils seront derrière tous les coups fourrés, y compris peut-être derrière celui perpétré par Boko Haram.