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21/09/2014

204 - Le pitre Sarkozy face à ses concitoyen(ne)s en France...

Texte écrit les 20 et 21 septembre 2014.

Le pitre Sarkozy face
à ses concitoyen(ne)s en France…

     Juste après son élection, il se pavanait lors d’une escale en Bretagne, le 6 novembre 2007, avec son escorte d’endimanchés (chemises blanches, cravates impeccables, costumes bien taillés), au milieu d’une foule inquiète. Le voici, tout à coup, bafouillant : « C’est c’est c’ que si on veut vous aider et si on vient vous dit oui pouquoi il est venu ah bon allons et si on vient pas pouquoi il est pas venu bon c’est pas pour pour et en plus je vous amène le beau temps. » Dans la foule, quelqu’un lance : « Il pleut que sur les cons. » Goguenard, le pitre s’approche de l’homme qui lui fait face pour lui glisser à l’oreille… « Dis donc, il doit pleuvoir souvent, alors ! » Un autre homme, choqué, a entendu : « Ça veut dire quoi, qu’ les Bretons sont des cons ? »
     Le pitre, à l’un des marins pêcheurs : « Je viens pour vous aider, hein… » Le marin pêcheur, très inquiet : « C’est toute la France ; c’est toute la France qui crève ! » Le pitre, commettant un lapsus : « Et pourquoi je suis pas là ! je suis là ! » À une dame qui lui dit : « Moi, j’ai travaillé, monsieur ! Attendez ! Laisse(z)-moi causer un peu ! » Réponse du pitre : « Si vous parlez comm’ ça, je n’ vous parle pas. » Lui qui est toujours très poli… « Je n’ parle qu’aux gens corrects. » Quelque peu agacé, il affirme : « Je n’accepte pas les insultes à l’endroit des pêcheurs et je n’accepte pas les insultes des pêcheurs, moi non plus. Voilà ! »
     [Vidéo Y., « Nicolas Sarkozy : rencontre mouvementée avec les pêcheurs - Ina, ajoutée le 30 juillet 2012. + Vidéo Y., devenue introuvable.]
     Excédés de voir ce pitre protégé par une barrière de gardes du corps, entouré de sa bande de parvenus en partance pour les États-Unis, n’ayant mis pied à terre sur le sol breton que parce qu’ils sont entre deux avions, les marins pêcheurs du Guilvinec manifestent leur colère. Ces hommes de la mer ne peuvent oublier qu’aussitôt au pouvoir, le pitre s’est adjugé une augmentation substantielle (plus que substantielle, d’ailleurs) de ses émoluments, alors que, pour eux, la vie s’annonce encore plus dure.
     Ils hurlent : « 140 %, Ordure ! » « Enculé ! » Au lieu de passer son chemin, voici le pitre qui crie en hochant la tête pour provoquer : « Qui est-ce qui a dit ça ? C'est toi qui a dit ça ? Ben, descends un peu l' dire. » L'auteur du mot cru réplique : « Hein ? ha, si j' descends, j' te mets un coup d' boule, donc, vaut mieux pas. Attends, mais... Qu'est-ce t'ouvres ta gueule, là ? 140 % : pas mal ! Combien tu touches par mois ? » Le pitre : « Descends un peu, si t’as, si tu crois, si tu crois que, si tu crois qu’ c’est en insultant qu’ te qu’ tu vas régler le problème des pêcheurs, eh ben permets-moi d’ te dire (il bafouille de colère). » Le pitre fait signe au marin pour qu’il descende… « Eh ! Ben, viens ! viens ! viens ! puisque » (Un homme de l’escorte est obligé d’emmener le pitre plus loin…)
     En réalité, dès après son arrivée au Palais de l’Élysée, le pitre s’était adjugé une augmentation de traitement, non pas de 140 mais de 172 %, faisant passer ses revenus nets mensuels de 7.000 à 18.700 euros*.
     [Vidéo Y., « Sarkozy grande gueule avec les marins pêcheurs. + Vidéo Y., "Sarko (Enculé !) en Armorique. + * Cf. Internet.]
     Le 23 février 2008, lors d’une visite officielle au Salon de l’agriculture, le pitre allait se montrer très correct… en faisant le tour des stands. Le voici dans la cohue, tout souriant : il serre des mains… « Bonjour. » « Merci, hein. » « Bonjour. » « Bonjour. » Jusqu’au moment où il interpelle quelqu’un… « Monsieur », à qui il veut serrer la main. Mais l’homme lui dit : « Ah non, touche-moi pas… » Comme si cet homme n’avait pas le droit d’être là, le pitre lui rétorque : « Cass’-toi, alors… » L’homme : « Tu m' salis ! » Le pitre qui se croit tout permis : « Cass’-toi, alors, pauv’ con, va ! »
     [Vidéo Y., « Casse-toi pauv' con ! Nicolas Sarkozy », au “Salon de l’agriculture : première visite mouvementée pour Nicolas Sarkozy”, 23 février 2008.]
     Mais derrière ses pitreries, Nicolas Sarkozy ne pourra faire oublier aux peuples, libyen, français, ivoirien, russe, chinois, etc., qu’il est un criminel.

07/05/2014

202 - 8 mai 1945 : massacres français en Algérie

Texte écrit, le 7 mai 2014.

8 mai 1945 : massacres français en Algérie

     Le 8 mai 45, la France célébrait la victoire des Alliés sur le nazisme. Toute la France ? Une partie de la France regrettait de n’avoir pu s’allier à Hitler contre l’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques). D’ailleurs, c’est cette France-là, collaboratrice des nazis, qui était colonisatrice. Ainsi, ce jour, qui fut de soulagement pour une partie de la France, fut de défaite pour l’autre partie. Celle-ci, la France coloniale, n’hésitait pas à faire tirer sur le peuple algérien (sur ce qu’elle considérait être « son peuple ») causant la mort de 45.000 personnes.

     Les villes de Sétif, Guelma, Kherrata ont été ensanglantées ce jour là, justement. Mais une cinquantaine d'autres villes d’Algérie ont vécu les mêmes massacres perpétrés par des Français sous les ordres des autorités françaises. À propos du mois de mai, « El Moudjahid », paru aujourd’hui, écrit : « Il nous rappelle les 45.000 Algériens morts sous les balles, les bombardements d’avions, enterrés dans des fosses communes, ou brûlés dans un four à chaux d’Héliopolis près de Guelma. Leur crime ? Croire aux promesses de la France coloniale. En ce jour, du 8 mai 1945, les Algériens étaient victimes d’un génocide à ciel ouvert. Un massacre justifié, selon la presse coloniale, car « les manifestants portaient atteinte à l’ordre public ». » Pire, ils menaçaient… « la souveraineté française ». [El Moudjahid, 7 mai 2014, « Les massacres du 8 mai 1945 évoqués au Forum de la Mémoire d’El Moudjahid : Afin que nul n’oublie ».]

     Tiens donc ! Dans l’Algérie française de 1945, les manifestants qui réclamaient pacifiquement d’être respectés, troublaient « l’ordre public », alors qu’en 2010 et 2011, en Tunisie, en Égypte, en Libye, en Syrie, alors qu’en 2014, en Ukraine, les manifestant(e)s, qui attaquaient-qui attaquent les militaires, les policiers, les populations étaient-sont soutenu(e)s par les hommes et femmes politiques français(es) et anglo-saxon(ne)s (toutes politiques confondues)…

     À fermer les yeux sur les épisodes gênants de son Histoire, cela permet à une certaine France – celle qui prétend décider à la place des peuples souverains – de continuer à vouloir gérer les affaires de l’Afrique. Tant que les chefs des États occidentaux poursuivront, malgré leurs étiquettes (UMP=Union pour un Mouvement Populaire [sic], PS=Parti Socialiste [sic], etc.), une politique antipopulaire, antisocialiste, qu’ils vivront et feront vivre de l’exploitation d’une majorité d’êtres humains par une minorité… de rapaces, qu’ils mèneront entre eux une concurrence pour accaparer les richesses du continent africain en espérant imposer à ce continent, à la Syrie, à l'Iran, à l’Ukraine, à la Russie, à la Chine, etc., leur politique destructive de l’humanité, ils seront derrière tous les coups fourrés, y compris peut-être derrière celui perpétré par Boko Haram.