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08/01/2015

209 - A "Charlie Hebdo", l'effet boomerang

Texte écrit les 7 et 8 janvier 2015, à 16 heures et 18 heures 29. Publié le 8, à 19 heures 02.

À « Charlie Hebdo », l’effet boomerang

 

Qui utilise les bombes ? Mahomet ? Quels chefs d’États bombardent quels pays ? Depuis des décennies, les chefs d’États britannique, états-unien, sioniste, auxquels se sont joints les deux chefs d’État français les plus nuls de l’histoire du pays, ne cessent de déstabiliser les pays arabes (pour ne parler, ici, que des pays dont la population est à majorité musulmane). Tous les moyens sont utilisés : déstabilisations, embargos cruels – notamment pour les enfants et les personnes âgées – en Palestine occupée, en Afghanistan, en Libye, en Irak, en Syrie, accompagnés ou suivis de bombardements massifs, durant des mois et, s’il le faut, durant des années, pour imposer leurs pions politiques tout aussi stupides qu’eux…

En ce jour d’attaque du siège de Charlie Hebdo, 7 janvier 2015, qui se soucie des décisions criminelles qui ont été prises par les chefs d’États occidentaux qui se prétendent démocrates, mais qui n’ont que la haine à la bouche, y compris à l’égard de ceux et celles qui les ont élus, et qui se sont révélés/se révèlent incompétents, menteurs, voleurs, assassins, terroristes… Au nom des droits de l’homme ! Combien de mort(e)s avec une kalachnikov et combien de mort(e)s avec une seule bombe ? La mort d’une douzaine de personnes est terrible mais tout de même… Il faudrait parler des centaines de milliers de mort(e)s, sous les bombes occidentales et israéliennes, qui se comptent dorénavant en millions !

Dans tous les médias mainstream, les prétendues élites politiques et culturelles parlent de « Liberté de la presse », de « Liberté d’expression », etc. Tous ces charlatans de la politicaille, qui, à la radio, débitent comme des perroquets, ce 7 janvier 2015, ces expressions tout droit sorties de la constitution de la grande bourgeoisie qui ne vit que de l’exploitation de l’être humain par l’être humain, en France et partout où le système capitaliste est imposé par l’impérialisme et le colonialisme des chefs d’État et des multinationales de l’Occident et des amis de l’Occident, ne peuvent émouvoir un écrivain et une écrivaine qui, depuis 1976, savent ce qu’il en est de ces prétendues « Libertés »… dans leur BEAU pays de France : il n’y a de « Liberté d’expression » et de « Liberté de la presse » que pour ceux et celles qui bavassent à tort et à travers, acceptent, confortent, appuient, soutiennent le système capitaliste-impérialiste-colonialiste ; et, donc, il n’y a pas de « Liberté d’expression », pas de « Liberté de la presse », pas le moindre écho de leurs livres dans les médias, pour ceux et celles qui s’opposent à ce système inique et merdique.

Merdique puisque… un président de la république parle, à propos de cet hebdomadaire provocateur, abject, ordurier de son « rayonnement culturel dans le monde ». Il y a, là, de quoi laisser certaines personnes pantoises : cette phrase émane d’un homme, président inculte comme son prédécesseur, qui n’est vraiment pas exigeant quant à la culture française

07/01/2015

208 - Les caricatures de Mahomet

Texte écrit le Me 7 Jvr 2015, à 15 heures 15. Publié à 17 heures 39.

Les caricatures de Mahomet

     Al Qaïda (La Base), créée par le richissime Oussama Ben Laden, financée par l’Arabie saoudite et par des investisseurs privés en Allemagne et ailleurs, avait connu ses heures de gloire au pays de la CIA avant la destruction des tours, le 11 septembre 2001. Deux ans plus tard, le 20 mars 2003, les Anglo-Saxons avaient de nouveau attaqué l'Irak. En décembre de la même année, Saddam Hussein était arrêté. Le 30 décembre 2006, après un procès des plus bâclés, bricolé par les Etats-Unis quasiment juges et parties dans cette affaire, avait eu lieu l’assassinat, par pendaison, du président de la République d’Irak, Saddam Hussein. En 2006, Al Qaïda avait fusionné avec cinq autres groupes de moudjahidines sous l’œil plus ou moins bienveillant des chefs d’États occidentaux.
     En 2006 justement, le groupe de journaleux de Charlie Hebdo, qui n’avaient jamais dépassé le stade de l’adolescence, avait cru bon, par des caricatures censées représenter Mahomet, de choquer les musulman(e)s jusqu’à provoquer la colère de certain(e)s d'entre eux-elles : ce torchon publiait, à la “Une” d’un numéro spécial, le Prophète en pleurs, avec cette inscription : « Mahomet débordé par les intégristes », auquel "la grande équipe de rédaction" faisait dire : « - C’est dur d’être aimé par des cons… » La clique politique ne voyait pas vraiment matière à redire dans cette phrase irrespectueuse à l’égard de toute la communauté musulmane.
    
En septembre 2012, cet hebdomadaire publiait de nouvelles caricatures avec le but bien visible de faire recette. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, qui ne passe pas pour un "musulman intégriste", déclarait : « apprendre avec beaucoup d’étonnement, de tristesse et d’inquiétude une publication qui risque d’exacerber l’indignation générale du monde musulman. » « J’appelle à ne pas verser de l’huile sur le feu. » « Mais, je regrette que l’incitation à la haine religieuse ne soit pas réprimée par la loi comme l’est l’incitation à la haine raciale. Nous avions fait appel au Tribunal d’Instance de Paris, après les caricatures qu’avait publiées Charlie Hebdo en 2006, mais notre plainte n’avait pas été retenue. » [Le Soir, article “Charlie Hebdo crée la polémique avec des caricatures de Mahomet”, 18 septembre 2012, 20h 49, May (avec AFP).] En plus des caricatures de ce torchon, une vidéo sur le Prophète et un film « Innocence of Muslims » sortis des cerveaux malfaisants d'autres énergumènes avaient provoqué, de manière compréhensible, l’indignation générale du monde musulman, y compris en Libye.
    
C’est sur une aire d’autoroute à proximité de Lyon que mon regard s’était heurté à la “Une” du torchon de papier, appelé Charlie Hebdo, bien placé dans la boutique et représentant une caricature de Mahomet à cheval sur une bombe. Bien que n’étant pas croyante, j’avais été particulièrement choquée par une telle violence provocatrice et j’en avais été malheureuse pour les croyant(e)s musulman(e)s, arabes, arabo-africains, qui se trouvent en France et à l’extérieur de la France : j’avais considéré, à l’époque, que cela était une grave atteinte à l'honneur des musulman(e)s et qu’elle aurait des suites.