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25/09/2014

206 - Un délinquant, un voyou, un récidiviste s'exprime...

Texte écrit les 23 et 24 septembre 2014.

 

Un délinquant, un voyou, un récidiviste s’exprime…

 

Donnant une interview à une journaliste, voici le pitre, alors ministre de l’Intérieur, qui, à propos de la délinquance, déclare : « Vous savez : la meilleure des préventions, c’est qu’ les voyous qui trafiquent sachent et comprennent qu’enfin maint’nant, ils vont risquer quelque chose. »

À tous ses détracteurs, il répond : « Alors quand je veux lutter contre la voyoucratie, contre les délinquants, alors qu’est-ce qu’i’ faut faire ? Donner des l’çons à tout l’ monde ? Oui, j’ai vu, que le récidiviste, c’était moi, à la Une d’un journal. » Possible… Possible… Pour une fois, un journal ne se trompait pas…

À propos des meurtriers récidivistes« Alors, je demande plusieurs choses… La première, c’est que les conditions de l’application des peines, eh bien, il y ait pas que des magistrats qui décident […]. La deuxième chose que je veux dire, c’est qu’ les multirécidivistes, maint’nant, ça suffit. Il faut prendre des mesures pour que ceux qui n’ comprennent pas, comprennent enfin. Et je demande qu’il n’y ait plus d’ sursis, lorsqu’il s’agit d’un multirécidiviste, qu’il n’y ait plus d’aménagement d’ peine lorsqu’il s’agit d’un multirécidiviste […], et qu’il y ait comparution immédiate quand il y a un multirécidiviste. Parce que les policiers et gendarmes, vous savez, ils en ont assez de courir pour arrêter les mêmes qui r’commencent. Et pis y a une troisième chose qui est le problème difficile de la responsabilité et j’aim’rais qu’on y réfléchisse calmement parc’ que (la journaliste : La responsabilité des magistrats ?) » Le pitre : « Des magistrats, bien sûr. […]. Quand un homme politique se trompe, il est condamné. […]. Alors on me dit qu’ je mets en cause l’indépendance de la justice. Mais c’est une plaisant’rie. J’ai mis en cause quelle indépendance ? […]. Eh bien, permettez-moi d’ vous l’ dire, dans le divorce qui existe entre la justice et les Français, (tous deux parlent en même temps : mots incompréhensibles...), il y a aussi le sentiment que le Français de base est responsable et que le Français qui n’est pas de base n’est pas responsable. »

[Vidéo, « Sarkozy et le nettoyage au Karcher », date d’enregistrement : 19/11/2004 ; date de publication : 19/11/2006. Interview Françoise Laborde-Nicolas Sarkozy.]

« [L]e Français de base est responsable » et « le Français qui n’est pas de base n’est pas responsable »... voici donc un excellent moyen de faire que les deux Français soient responsables : supprimer toute immunité présidentielle, parlementaire, et permettre à la justice de faire son travail sans pressions politiques ou/et financières, sans menaces, afin que… « quand un homme politique se trompe, il est soit condamné. »

Certes, un délinquant, le minable Juppé, a morflé pour le patron (Jacques Chirac). Et si ce dernier a été épargné par le misérable délinquant Nicolas Sarkozy dès que celui-ci s’est trouvé installé avec sa clique aux manettes de la prétendue république, il le doit sans doute à l’intervention de son épouse, Bernadette Chirac. De quoi a-t-elle bénéficié – pour son mari délinquant – durant ce quinquennat courant de 2007 à 2012 ? Pour qu’elle monte tout de suite au créneau afin de soutenir le retour du pitre à l’Élysée… en 2017. Il a fallu que le deal soit de taille… Quant au reste… Affaires Sarkozy à suivre…